LES HALLUCINATIONS VISUELLES APRES UNE OPERATION

AUX FRONTIERES DES REVES ET

ET HALLUCINATIONS

Définition scientifique des hallucinations

L'hallucination est définie classiquement comme étant une "perception sans objet" et plus précisément selon Henri EY, comme une "perception sans objet à percevoir".

Elle se distingue d'une illusion, qui est une perception anormale d'un stimulus externe. Les hallucinations peuvent toucher tous nos sens: vue - ouie - odorat - toucher et goût, isolément ou simultanément.

Ils sont en général vécus comme des phénomènes pschysiques empreints d'un sentiment d'étrangeté imposition de pensées, télépathie, intrusion dans les pensées du patient..

Les hallucinations visuelles peuvent se produire alors que la personne est bien réveillée. Les hallucinations visuelles sont plus rares, simples ou complexes.

Certains sont assez typiques comme la vision d'animaux effrayants (zoopsies).

Hallucinations et rêves sous Propofol
La survenue d'hallucinations post-opératoires chez des patients anesthésiés par du Propofol, n'est pas exceptionnelle, même à faible doses.
Dans la plupart des cas, les hallucinations décrites sont de nature agréable, et sont souvent associées à un comportement désinhibé ou à une expression verbale des pensées intimes des patients.
De même les nombreuses études réalisées sur les anesthésiques mettent en évidence le rôle favorisant du Propofol dans la survenue de rêves, le plus souvent agréables.
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Schizophrénie: hallucinations visuelles
Des hallucinations plus réelles que la réalité. On pourrait croire qu'elles sont réalistes, réelles, très réelles ... et on est encore au-dessous de la réalité.
Les hallucinations sont souvent encore plus réelles que la réalité, car elles ont ceci de particulier qu'elles prennent toute la place dans le champ de la conscience et de la perception, alors qu'une perception réelle laisse place à d'autres perceptions annexes, laisse place à la critique, laisse place au jugement et à la réflexion.
Une vraie vision d'images en 3D, en couleur, dans un silence absolu.
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Cas concret et réel d'hallucinations post-opératoire
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Voici une histoire réelle d’hallucinations qui m’est arrivé, post opératoire au début février 2010.
Cinq jours après une opération, encore sous perfusion, mais la pompe à morphine retirée depuis 24 heures.

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Je classe mes hallucinations perçues en trois catégories :

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1 – En étant bien réveillé, dans le noir, la visualisation d’images ou plutôt de tableaux magnifiques immobiles.
Apparition d’un nouveau tableau à chaque clignotement de mes yeux. Je gardais les yeux le plus longtemps possible fixe pour admirer et analyser les couleurs et les formes.
Des couleurs très vives, plus réelles que la réalité, et on est encore au-dessous de la réalité. Une seule couleur par tableau, image genre 3D, très rapprochée.
Les couleurs les plus marquantes sont le bleu, le rouge, le vert, le noir, couleur brique, le tout d’une grande pureté et plus réelle que la réalité.

- moquette d’un rouge foncé, genre poil de chameau
- moquette d’un rouge foncé avec les tâches noir, genre poil de chameau
- une grande fresque de couleur bleu ciel
- une grande fresque de couleur noir avec fond clair
- une grande cheminée, d’une époque très ancienne, ton brique avec beaucoup d’ornement de toute sorte.
- de très grands et hauts fauteuils de couleur rouge pâle avec une zone pour s’asseoir très réduite.
- un tableau avec un personnage au centre, immobile, le visage recouvert d’un masque noir genre masque pour soudure à l’arc qui me regardait.
- un autre tableau de quatre enfants autour d’une petite table basse entrain de jouer aux cartes, à un moment cette table c’est trouvée près de mon nez, qui semblait dire que je devais participer au jeu.

2 – En étant bien réveillé, dans le noir, la visualisation de magnifiques paysages, avec la possibilité de se déplacer vers la droite dans un décor féerique, à l’aide du bout de mon nez, avec un mouvement vers la droite pour avancer et me déplacer.
- dans un village le soir, avec éclairage tamisé et dans un silence absolu, je me promenais dans la rue. J’ai pu admirer dans une rue étroite la hauteur des maisons, les nuances des couleurs, la qualité des fleurs.
- un paysage de campagne bien vert, avec un tombereau sur le côté droit., que je pouvais parcourir à ma guise.

3 – En étant endormi, pour la première fois depuis longtemps, je me sentais soulagé des douleurs, et de plus en très grande forme.
Dans mon rêve, apparu devant moi, au niveau de mon ventre, des registres en noir et blanc, avec des écritures tapées à la machine.
A l’aide de mon nez, j’ai voulu attirer vers moi, des dossiers placés à ma droite, à mon nom ; une petite voix m’a dit de ne pas toucher à ces documents.
Par contre, je pouvais lire le document composé de 6 à 7 lignes d’écriture qui était sur mon ventre.
A l’aide de mon nez, j’avançais dans la lecture, en lisant chaque ligne.
Dès que j’ai commencé à lire la première ligne, j’étais dans une grande forme. La lecture de la deuxième ligne avait pour but l’évacuation des gaz dans mon ventre, au fur et à mesure que j’avançais la lecture de cette ligne, j’entendais l’évacuation des gaz, et je me sentais de plus en plus soulagé.
La troisième ligne à la septième ligne, m’ont apporté un bien-être considérable.
Une petite voix, m’a dit de refaire plusieurs fois la lecture de ce document, pour renforcer mon bien-être.
Puis tout à coup, je me suis réveillé, dans une grande forme, dont je n’avais pas connu depuis longtemps et surtout aucune douleur.
A un moment, j’ai déplacé ma main gauche, vers mon bras droit ou se trouvez ma perfusion ; je me suis aperçu que mon drap était mouillé dans la zone de la perfusion.
J’ai allumé la lumière et ma grande stupéfaction fut de voir que j’avais arraché à mon bras droit ma perfusion en dormant et les produits coulaient dans mon lit.
Il était 5h du matin, j’ai averti l’infirmière de garde de mon problème.
Après concertation avec sa hiérarchie, a confirmé de ne plus remettre la perfusion, seulement un pansement à l’emplacement de l’endroit perfusé.
Je peux conclure que ces hallucinations, en étant endormi, n’ont marqué, en particulier ce bien-être en me réveillant et surtout d’avoir déconnecté ma perfusion sans provoquer de complications. Mon conscient et mon inconscient ont fait un bon travail de libération.